Les marchés obligataires européens se détendent à l’exception des emprunts grecs qui montrent que les investisseurs anticipent une sortie de la Grèce de la zone euro.
La catastrophe que redoutaient de nombreux investisseurs au lendemain de l’élection de François Hollande à la présidence de la République française sur les conditions d’emprunt de la France ne s’est pas produite. Les taux d’intérêt à 10 ans sont au plus bas de l’année à 2,796 %. Ils se sont même légèrement détendus depuis le début de la semaine.
L’écart par rapport l’Allemagne dont les taux à 10 ans sont tombés à un plus bas historique de 1,54 %, c’est certes creusé puisqu’il atteint désormais 126 points de base, mais l’attelage franco-allemand semble tenir. Les conditions posées dès le début de la semaine par Angela Merkel qui refuse toute idée de renégociation du pacte budgétaire sont extrêmement fermes, mais les marchés sont convaincus que les deux pays moteur de la zone euro sauront trouver un accord.
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